La compagnie Virevolt raconte à travers le corps circassien la relation à l’autre, le faire et le vivre ensemble.
Les uns les autres, côte à côte, ou bien contre, tout contre, partageant le même élan et chacun pourtant différent : ils sont quatre, qui marchent à leur manière et disent par leur corporéité et leur mobilité singulières la force de leur personnalité et de leur parcours. Ils dévoilent au coeur de leurs gestes communs les mouvements secrets de leurs corps désirants, triomphants ou brisés.
Réunissant quatre circassiens, dont l’un a perdu l’usage de ses jambes, Des Marches réinvente le vocabulaire de la rencontre. « C’est ainsi qu’il a fallu trouver d’autres chemins corporels, il a fallu désapprendre, pour inventer, trouver le mouvement de cirque autrement », analyse Aurélie Cuvelier, qui signe la mise en scène. « Je veux rire de nos différences, ne pas dramatiser ce qui pourrait l’être et mettre en valeur la relation à l’autre. » En piste, les variations du rapport à l’autre s’écrivent dans l’espace, entre ciel et terre, entre acrobatie, portés, corde et cadre aérien, tout en délicatesse et tendresse.